La moldura

Collecté en 1998 par IOA Sur la Commune de Gramond Voir sur la carte
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Introduction

Jadis, c'était le meunier (molinièr) qui allait dans les fermes pour récupérer le grain à moudre, à dos de mulets ou de mules (muòls, muòlas), et qui livrait ensuite la farine. Plus tard, on apporta son grain au moulin. On attendait généralement la fin de la mouture pour reprendre sa farine. 

Autrefois, les turbines (rodets) horizontales des moulins étaient taillées dans du bois.

Comme les forgerons, de nombreux meuniers tenaient également une auberge pour permettre à la clientèle (practica) de patienter.

Autrefois, les meuniers étaient payés en nature. Ils prélevaient une partie du grain, le son ou une part de la mouture : la moldura. Pour cette raison, leur réputation n'était pas des meilleures.

Ethnotexte

Maurice FRAYSSE

né en 1925 à Routaboul de Gramond.

Transcription

Occitan
Français

« Per cent dètz quilòs de blat aviam cent quilòs de farina. S’aviam pas d’argent per pagar, lo molinièr se pagava ambe la farina, moldurava grassament.

I aviá un prodèrbi que disiá : “Càmbia pas de molinièr que cambiaràs de moldura.” »

Pas de traduction pour le moment.

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