Les repaisses al masuc

Collecté en 1998 par IOA Sur la Commune de Graissac Voir sur la carte
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Introduction

Selon un calendrier immuable, les troupeaux de bovins (vacadas) montaient sur l'Aubrac pour la Saint-Urbain, le 25 mai, et redescendaient le 13 octobre pour la Saint-Géraud (Sant-Guirald).

Les pâturages d'estive sont appelés montanhas.

On fabriquait alors la fourme (forma) d'Aubrac dans les burons (masucs).

La vie des buronniers (montanhièrs), lo cantalés, lo pastre, lo vedelièr et lo rol était rude.

Le nombre de montanhièrs employés dans un masuc dépendait du nombre de vaches à traire. Dans les grandes montanhas, il pouvait y avoir un trascantalés, un traspastre ou pastre de sosta, un trasvedelièr… Le préfixe tras signifie second, assistant, littéralement derrière. Sostar signifie soulager.

La taille de la montanha se définissait d'ailleurs en fonction du nombre de montanhièrs qui y travaillaient. On disait : “Una montanha de cinc òmes.” Calmejana était une montanha de sèt òmes (sept hommes).

Pour améliorer le quotidien, les montanhièrs attrapaient des truites (trochas) dans les ruisseaux de la montanha. Parfois, ils organisaient una tarida : ils déviaient le cours d’un petit ruisseau pour attraper les truites à la main.

Ethnotexte

Emile LAPORTE

né en 1912 à Paris (75).

Transcription

Occitan
Français
« Per manjar aviam de lach e un pauc de fromatge e buviam de gaspa.
Mès fasiam dintrar de vin quand mème.
Pièssa fasiam de sopa, aviam de lard.
E pièissa i aviá de rius ambe de gintas trochas. Pescàvem a la man. »

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