Epitafa

Collecté en 2000 Sur les Communes de Graissac, Laguiole Voir sur la carte
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Introduction

La première épitaphe est peut-être liée à Alexis Piron (1689-1773), poète et chansonnier français, qui laissa comme épitaphe, dans l'église Saint-Roch à Paris :

« Ci-gît Piron qui ne fut rien,

Pas même académicien. »

Quasiment le même texte occitan fut collecté sur le canton de Saint-Chély d'Aubrac, non plus en référence à Piron mais à Antoine Talon (1784-1841), bourgeois de Saint-Geniez enterré à Bonnefon.

Nous en avons également collecté une version à Florentin-La Capelle, près d'Entraygues, auprès d'André Lattes.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Paul MATHIEU

né en 1922 à Bernac de Graissac.

Transcription

Occitan
Français
« Aquò èra un senhor que èra pas tròp aimat alara, après sa mòrt, bien sûr l'entarrèron. E li disián :

“Ici gît Piron le gus,
Passants, pissatz-i dessús,
Car per una arma damnada,
Tant val la pissa coma l'ai(g)a signada.”

E après, d'altres disián un altre afaire en francés :

“Au fond de l'Enfer, la belle grimace que tu faisais,
On dirait que tu n'es pas vraiment content de ton logement,
Tu ne feras pas ici comme chez toi,
Tu ne changeras pas tes bornes de haut en bas.” »
Epitaphe
« C’était un seigneur qui n’était pas trop aimé alors, après sa mort, bien sûr, ils l’ont enterré. Et ils lui disaient :
“Ici gît Piron le gus,
Passants, pissez-lui dessus,
Car pour une âme damnée,
La pisse vaut autant que l’eau bénite.”

Et ensuite, d’autres disaient un autre truc en français :

“Au fond de l'Enfer, la belle grimace que tu faisais,
On dirait que tu n'es pas vraiment content de ton logement,
Tu ne feras pas ici comme chez toi,
Tu ne changeras pas tes bornes de haut en bas.” »

Localisation

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