Introduction
Le dernier jour des battages (escodre), on faisait un repas de fête, la solenca.
Faute de musiciens, on faisait danser à la voix en interprétant des pots-pourris, en chantant “al tra-la-la” ou en utilisant des objets du quotidien (peigne, bouteille et cuillères…).
Vidéo
© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron
Maurice BELMON
né en 1932 à Cassagnes de Goutrens.
Transcription
Occitan
Français
« Quand escodiam, l'estiu, èra pas rare lo sera, a dètz oras o mièjanuèch, e ben que los anciens dançavan. Cantavan e dançavan, aquò èra se(g)ur.
Lo musicien aquò èra lo qu'aviá una bona voès empr'aquí allez hop ! Aquò èra l'acordeon. N'i a que metián un culhièr dins una botelha per dire de batre la cadança. M'enfin pas bien. Mès n'i a qu'o fasián. »
Lo musicien aquò èra lo qu'aviá una bona voès empr'aquí allez hop ! Aquò èra l'acordeon. N'i a que metián un culhièr dins una botelha per dire de batre la cadança. M'enfin pas bien. Mès n'i a qu'o fasián. »
Soirées de dépiquage
« Quand nous dépiquions, l’été, ce n’était pas rare le soir, à dix heures ou minuit, eh bien les anciens dansaient. Ils chantaient et ils dansaient, c’était sûr.
Le musicien c’était celui qui avait une bonne voix par là allez hop ! C’était l’accordéon. Certains mettaient une cuillère dans une bouteille pour battre la cadence. Mais pas beaucoup. Mais certains le faisaient. »
« Quand nous dépiquions, l’été, ce n’était pas rare le soir, à dix heures ou minuit, eh bien les anciens dansaient. Ils chantaient et ils dansaient, c’était sûr.
Le musicien c’était celui qui avait une bonne voix par là allez hop ! C’était l’accordéon. Certains mettaient une cuillère dans une bouteille pour battre la cadence. Mais pas beaucoup. Mais certains le faisaient. »
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