Lo campanièr

Collecté en 1994 par IOA Sur la Commune de Golinhac Voir sur la carte
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Introduction

La gestion matérielle de la paroisse était assurée par la fabrica dont les membres sont appelés fabricians et l’entretien et la décoration de l’église étaient confiés à des margulhièiras qui organisaient des quêtes annuelles auprès des paroissiens.

Le sonneur, appelé campanièr ou sonièr, s’occupait des sonneries de cloches rythmant la vie quotidienne ou accompagnant les offices et les sacrements. Il était rémunéré par des dons en nature lors de quêtes (quistas) annuelles, généralement à Pâques pour les œufs (uòus) et en fin d’année pour le blé (blat) ou les châtaignes fraîches (castanhas) ou sèches (auriòls, airòls). Il sonnait les cloches à la volée quand l’orage menaçait. Cette pratique fut interdite, les uns accusant les autres de leur renvoyer l’orage. L’électrification des cloches, dans la seconde moitié du XXe siècle, mit fin à la charge des campanièrs.

Ethnotexte

Transcription

Occitan
Français

« Lo campanièr passava per las campanas, li donavan de blat. Mès, per l’òli e lo blat, aquò’s las margulhièiras que passavan. Nautres, lo nòstre campanièr aviá pro blat a l’ostal alara lo monde li donavan d’argent e d’uòus, e li fasián biure un còp. Mès que tombava e esclafava la mitat dels uòus… »

« Le sonneur passait dans les campagnes, ils lui donnaient du blé. Mais, pour l'huile et le blé, c'est les marguillères qui passaient. Nous, notre sonneur avait assez de blé à sa maison alors les gens lui donnaient de l'argent et des œufs, et ils lui donnaient un coup à boire. Mais il tombait et il écrasait la moitié des œufs... »

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