L'òli de nose
Introduction
Le noyer (noguièr) était présent au-dessus de la limite du châtaignier (castanhièr) mais sa rareté obligeait les Montanhòls à faire de l’òli de noisette (auglana) ou de faine (feina).
Pendant longtemps la noix a fourni au Rouergue l’essentiel de l’huile (òli) qui était utilisée pour la cuisine en temps de Carême, ou pour l’éclairage dans les lampes à huile (calelhs).
La plupart des moulins possédaient un ase (ou vertelh) pour écraser les noix.
On organisait des veillées (velhadas) pour casser les noix (desnogalhar).
En occitan, le nom òli est masculin.
Ethnotexte
Henri ROUQUETTE
né en 1926 à La Capelle de Florentin-La Capelle.
Transcription
Occitan
Français
« Autres còps, n’i aviá, fasián l’òui de nose. L’anavan far en l’aval a Corbièiras-Bas, dejost Lo Nairac. I ère estat, de còps, amb una èga. »
« Autrefois, il y en avait, ils faisaient l'huile de noix. Ils allaient la faire par là-bas à Corbières-Bas, sous Le Nayrac. J'y suis allé, parfois, avec une jument. »