La pastada
Introduction
La maîtresse de maison, la patrona, régnait sur le potager (òrt) et la basse-cour qui permettaient de couvrir une bonne partie des besoins alimentaires. Les excédents vendus au marché lui procuraient un peu d’argent pour les besoins de la maison.
En général, les oies (aucas) n’étaient pas gavées (embucadas) mais engraissées avec des pâtées (pastadas).
Les quartiers confits d’oie ou de canard permettaient à la maîtresse de maison de recevoir convenablement un visiteur arrivé à l’improviste.
Ethnotexte
Marie-Louise SEPTFONS
née Viala en 1916 à Espeyrac.
Transcription
Occitan
Français
« Las embucàvem pas mès ne fasiam de confits. Las barràvem e lor fasiam de pasta ambe d’èrbas e de farina, e aprèssa manjavan de gran. Avián pas bien de fetge. Copàvem las patas e les còls e manjàvem aquò a part. »
« Nous les gavions mais nous n'en faisions pas des confits. Nous les enfermions et nous leur faisions de la pâtée avec des herbes et de la farine, et après elles mangeaient du grain. Elles n'avaient pas trop de foie. Nous découpions les pattes et les cous et nous mangions ça à part. »