L'òli de nose

Collecté en 2000 par IOA Sur les Communes de Espeyrac, Florentin-La Capelle Voir sur la carte
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Introduction

Le noyer (noguièr) était présent au-dessus de la limite du châtaignier (castanhièr) mais sa rareté obligeait les Montanhòls à faire de l’òli de noisette (auglana) ou de faine (feina).

Pendant longtemps la noix a fourni au Rouergue l’essentiel de l’huile (òli) qui était utilisée pour la cuisine en temps de Carême, ou pour l’éclairage dans les lampes à huile (calelhs).

La plupart des moulins possédaient un ase (ou vertelh) pour écraser les noix.

On organisait des veillées (velhadas) pour casser les noix (desnogalhar).

En occitan, le nom òli est masculin.

Ethnotexte

TEYSSÈDRE PIERRE ET BROUSSE GEORGES

né en 1932 à Cavalac de Florentin-La Capelle ; né en 1931 à Paris.

Transcription

Occitan
Français

« Anavan a Espeirac. Caliá desno(g)alhar e las laissàvem secar. De còps, las passàvem al forn. Aprèssa, anàvem far l’òli ambe les no(g)alhs. I aviá una mòla per esclafar aquò, las passavan dins una padena e pièi cachavan. I aviá una fusta e una vitz en boès per cachar. »

« Ils allaient à Espeyrac. Il fallait décortiquer les noix et nous les laissions sécher. Parfois, nous les passions au four. Après, nous allions faire l'huile avec les cerneaux. Il y avait une meule pour écraser ça, ils les passaient dans une poêle et puis ils pressaient. Il y avait une poutre et une vis en bois pour presser. »

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Localisation

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