Tanneur (blanquièr, pelicièr) travaillant une peau sur un balcon

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Introduction

Tanneur (blanquièr, pelicièr) travaillant une peau sur un balcon.

Avant 1780, « on comptoit 12 tanneries pour la préparation des peaux et cuirs. » En 1780, « Il y en a encore 9, mais on peut vérifier par les roles de la régie qu'avant 1760 le produit étoit au moins deux fois plus grand (1). » (Extrait de Journal des Voyages en Haute-Guienne de J. F. Henry de Richeprey, I Rouergue, par H. Guilhamon)

(1) Allusion à l'édit du 9 août 1759 qui établit un droit unique sur les cuirs dont perception fut mise en régie. Les abus auxquels donna lieu cette régie provoquèrent la décadence de l'industrie des cuirs. Tel ne semble pas avoir été le cas à Espalion. En 1745, il y avait 10 tanneries avec 20 fosses ; en 1767, il y en avait 11, et en 1777, 10 avec également 23 fosses. Les tanneries d'Espalion préparaient « quelques cuirs de bœufs ou de bonnes vaches en baudrier pour première semelle pour souliers de femme, des cuirs de vache en empeignes, des cuirs de taureaux ou génisses de quinze à dix-huit mois qui, les deux appelés coubles, pèsent de dix à dix-huit livres, en quelques peaux de moutons ou brebis en basane. Toute cette marchandise se débite aux foires de Rodès. Le principal abus est qu'on prépare souvent trop vite cette marchandise. Il faut au baudrier six mois de fosse et autant dans l'écorce ; aux cuirs pour empeigne deux mois de fosse et autant dans l'écorce ; les peaux pour basane après la laine levée, doivent rester environ douze jours en fosse et au moins quinze jours remplies d'écorce »

Obrièr del cuèr a Espaliu.

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Tanneur (blanquièr, pelicièr) travaillant une peau sur un balcon
© Photo club (Espalion), CABROLIE Lucien (Espalion)

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