Lo pelhaire

Collecté en 1998 par IOA Sur les Communes de Espalion, La Terrisse Voir sur la carte
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Introduction

Il y avait toutes sortes de petits métiers sédentaires ou ambulants comme le cordonnier appelé sudre ou pegòt, l’estamaire, l’amolaire, le tailleur appelé sartre, lo cadièiraire ou rempalhaire, lo candelaire, lo pelharòt ou pelhaire…

Traditionnellement, les estamaires passaient dans les villages peu avant la fête votive.

On échangeait les peaux de lapins contre de la vaisselle.

Michel parle d'un acheteur de crin de vache ou de jument. Ces crins servaient à fabriquer des cordes appelées cambilhas qui étaient utilisées pendant l'estive pour attacher le veau à la patte antérieure de la vache juste avant la traite (cambilhar).

Ethnotexte

Michel GINISTY

né en 1945 à La Terrisse.

Transcription

Occitan
Français

« Amassavan las pèls de lapins, lo crin de las vacas, lo crin de las ègas.

Mercièr d’Espaliu passava atanben, li portàvem las pèls de lapins que metiam dins una forca de fraisse, e lo crin. E el bailava quicòm, un topin, un pauc de vaissèla…
Un còp, una brava femna que li crompava un siau li demandèt ont èra l’acaptador e el respondèt : “Ton cuol farà ben l’acaptador.”
O alara, quand vendiá un pòt de cambra disiá : “Aquel d’aquí ten tres pissadas e mièja.” »

« Ils ramassaient les peaux de lapins, le crin des vaches, le crin des juments.

Mercier d'Espalion passait aussi, nous lui apportions les peaux de lapins que nous mettions dans une fourche de frêne, et le crin. Et lui il donnait quelque chose, un pot, un peu de vaisselle...

Une fois, une brave femme qui lui achetait un seau lui demanda où était le couvercle, il lui répondit : “Ton cul fera bien le couvercle !”

Ou alors, quand il vendait un pot de chambre, il disait : “Celui-ci contient trois pissées et demi.” »

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