Lo pargue de las fedas e la cabana del pastre

Collecté en 2001 par IOA Sur les Communes de Espalion, Laguiole, Rodez Voir sur la carte
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Introduction

Afin d’intervenir en cas de problème, notamment en cas d’attaque de loups, le berger (pastre) dormait près du parc, avec ses chiens, dans une cabane montée sur roues (cabana, cabaneta de pastre) que l’on déplaçait en même temps que le parc.

Ethnotexte

René GIRBAL

né en 1918 à Rodez.

Transcription

Occitan
Français

« Mon grand-paire, quand ère jove, montava sus Aubrac ambe las fedas. I aviá mème pas de masuc, i aviá juste una espècia de cabaneta montada sus ròdas. Èra pas bien bèla. La nuèch, fasiá un pargue e metiá las fedas aiquí que, a-n-aquela epòca, i aviá de lops. Mon grand-paire aviá un can gròs per parar lo lop. Un còp, aquel can s’èra batut ambe les lops e n’aviá tuat un. Les lops venián en tropa. Un arribava d’un costat e fasiá d’un caire a l’altre del pargue. Aquò fasiá espetar lo pargue e les altres prenián una feda. »

« Mon grand-père, quand il était jeune, il montait sur l'Aubrac avec les brebis. Il n'y avait même pas de buron, il y avait juste une espèce de cabanette montée sur roues. Elle n'était pas très grande. La nuit, il faisait un parc et il mettait les brebis là car, à l'époque, il y avait des loups. Mon grand-père avait un gros chien pour se protéger du loup. Une fois, ce chien s'était battu avec les loups et il en avait tué un. Les loups venaient en meute. L'un arrivait d'un côté et courrait d'un côté à l'autre du parc. Ça faisait céder le parc et les autres prenaient une brebis. »

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