Lo carivari

J'apporte des précisions ou
je demande la traduction >

Introduction

Lorsque qu’un veuf (viuse) ou une veuve (viusa) se remariait, la jeunesse organisait de bruyants carivaris ou carvalins. Cette tradition offensante avait pour but de faire entendre le désaccord supposé du défunt ou de la défunte. Le charivari s’arrêtait quand les futurs mariés payaient à boire aux perturbateurs.

Ethnotexte

Emilienne MAURY

née Lavaur en 1926 à Paris.

Transcription

Occitan
Français

« Quand un vius se maridava, li fasián carivari. Aquò’s a dire que se n’i aviá un dels dos qu’èra viuse, la velha a ser, tot lo vilatge se rassemblava (venián de luènh) ambe dels pairòls, un tròç de la nuèch, jusca qu’avián pagat lo còp a biure. »

« Quand un veuf se mariait, ils lui faisaient charivari. C’est-à-dire que s’il y en avait un des deux qui était veuf, la veille au soir, tout le village se rassemblait (ils venaient de loin) avec des chaudrons, une partie de la nuit, jusqu’à ce qu’ils paient un coup à boire. »

© Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Localisation

Vous aimerez aussi...

En cours de chargement...