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Introduction

Les foires (fièiras) et marchés (mercats), les commerces sédentaires et les artisans, animaient la vie économique et sociale du village ou du bourg.

Sur les cantons montanhòls, les foires aux bestiaux étaient particulièrement nombreuses et importantes.

Ethnotexte

François ROUQUET

né en 1926 à Saint-Hippolyte.

Transcription

Occitan
Français

« Vendiam de vacas per mólzer o per far tetar. Aquò se crompava a Terondèls o a Pèirafòrt e vendiam a Entraigas, Sent-Cosme o Estanh.
Aprèssa, crompèrem de borrets, borretas, doblonas per vendre a Laguiòla.
A Terondèls, aquò començava lo matin a sièis oras, cinc-e-mièjas, aquò dependiá de las epòcas de l’annada, jusca doas oras de l’après-miègjorn. Èran pus lòngas las fièiras, a l’epòca. Atí crompàvem de bèstias.
Al començament, montàvem a pè. Las bèstias pareil. »

« Nous vendions des vaches pour traire ou pour faire téter. Ça s'achetait à Thérondels ou à Pierrefort et nous vendions à Entraygues, Saint-Côme ou Estaing. Après, nous achetions des bourrets, bourrettes, doublonnes pour vendre à Laguiole. À Thérondels, ça commençait le matin à six heures, cinq et demi, ça dépendait des époques de l'année, jusqu'à deux heures de l'après-midi. Elles étaient plus longues, les foires, à l'époque. Là nous achetions des bêtes. Au début, nous montions à pied. Les bêtes aussi. »

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