Fenar

Collecté en 2000 par IOA Sur les Communes de Entraygues-sur-Truyère, Florentin-La Capelle Voir sur la carte
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Introduction

En pays d’élevage aux hivers longs, la provision de foin était essentielle et mobilisait toutes les énergies pendant l’été.

Les dalhaires costovins (faucheurs de la vallée) allaient faire la saison sur la montanha.

Les premières faucheuses arrivèrent aux alentours de la guerre de 1914-18.

Le foin (fen) était maintenu sur le char (carri) au moyen d'une perche, la pèrga.

Dans les prés trop pentus, on transportait le foin à dos d’homme dans une toile appelée borràs ou marribèla.

Ethnotexte

Henri ROUQUETTE

né en 1926 à La Capelle de Florentin-La Capelle.

Transcription

Occitan
Français

« Encara aicí [La Capèla], aquò èra pro planièr mès, del costat d’Antrai(g)as, portavan lo fen sus l’esquina dins un borràs qu’apelavan aquò, o una marribèla.
Aicí a l’ostal, crompèron la dalhusa en 1928.
Començavan de dalhar, aprèssa, lo caliá virar, lo fen, ambe lo rastèl. Lo viràvem dos còps. Aprèssa, lo caliá amassar, e totjorn ambe lo rastèl. Cargavan aquò a la forca. Les carris avián pas de cledas aicí. N’i aviá un que cargava, amont. Cachava. E i aviá una pèrga e un pergor que cachavan aquò. »

« Encore ici [La Capelle], c'était assez plat mais, du côté d'Entraygues, ils portaient le foin sur le dos dans un borràs comme ils l'appelaient, ou une marribèla. 

Ici à la maison, ils achetèrent la faucheuse en 1928.

Ils commençaient par faucher, après, il fallait le retourner, le foin, avec le râteau. Nous le retournions deux fois. Après, il fallait le ramasser, et toujours avec le râteau. Ils chargeaient ça à la fourche. Les chars n'avaient pas de ridelles ici. Il y en avait un chargeait, là-haut. Il tassait. Et il y avait une perche un outil pour serrer qui tassaient ça. »

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