La cambe

Collecté en 1998 Sur les Communes de Druelle, Pradinas, Rignac Voir sur la carte
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Introduction

Le linge était en général produit sur place avec la laine des brebis (lana de las fedas) ou avec des fibres végétales : le chanvre (cambi, cambe) et le lin. On réservait à la culture du chanvre une parcelle de bonne terre appelée canabièira, canibièira ou canabon. 

On broyait les végétaux avec des bargas appelées aussi bergadoiras ou bargadoiras. Ensuite, on les peignait avec un grand peigne en bois hérissé de piques (una penche de cardaire).

On filait à la quenouille (conolha) et au fuseau (fuse) ou au rouet (torn).

Il y avait des ateliers de tisserands (teissedres, teisseires, teissièrs) dans presque tous les villages. Les draps (lençòls) en chanvre étaient rêches et il existait des moulins à foulon (molins paraires, molins combaires) pour parer les pièces de tissus. Avec l'arrivée de la mécanisation, les filatures (filaturas, mecanicas) remplacèrent les ateliers de tisserands.

Le travail du chanvre, bien représenté au Musée du Ségala à Pradinas, comportait, après la culture et la récolte, le rouissage, le séchage, le broyage, le cardage, la filature et le tissage.

Ethnotexte

Juliette FERRAND

née Mazars en 1918 à L'Hospitalet de Druelle.

Transcription

Occitan
Français

« La miá mamà, l’ai vist far de cambe e fialar lo fial. Quand me maridèri, me balhèt un parelh de lençòls. Fasiá ambe lo fuse e pièi fasiá de madaissas.

Lo darrièr fial qu’aviá fach, l’anèt portat a la filatura de Rinhac e metián un sens de coton e un sens de fial. Sabètz que los lençòls èran pas blancs, èran grises. Nautres, èrem tres o quatre filhas e n’agèrem un parelh per caduna. »

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