Fèsta e anhèl de Pascas

Collecté en 2000 par IOA Sur la Commune de Curan Voir sur la carte
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Introduction

La messe pascale était généralement bien suivie.

Pour Pâques (Pascas), on mangeait exceptionnellement de la viande de boucherie, généralement du bœuf en pot-au-feu (bolhit), mais en Rouergue méridional, pays d'élevage ovin, on préférait souvent l'agneau pascal (anhèl de Pascas).

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Pierrette GAUBERT

née Bernard en 1908 à Monteils de Curan.

Transcription

Occitan
Français
« Per la fèsta de Pascas tot lo monde anava a la messa, enfin coma disèm, selon lor cresença, cadun. Mès enfin en principe, cresença o pas, n'i aviá bravamenses que de còps que i a practicavan pas empr'aquí de tota l'annada e, aquel jorn, anavan a la messa. Et voilà.
Los que n'avián, d'anhèls… N'i aviá que ne gardavan un per dire, justament, de lo tuar per Pascas. E nautres-mèmes o avèm avut fach, aquò, de tuar un anhèl, de ne gardar un per Pascas. Los que n'avián pas de còps que i a e ben tuavan soit un polet o sai pas cossí fasián pièi cadun. »
Fête et agneau de Pâques
« Pour la fête de Pâques tout le monde allait à la messe, enfin comme nous disons, selon leur croyance, chacun. Mais enfin en principe, croyance ou pas, il y en avait beaucoup qui parfois ne pratiquaient pas de toute l’année et, ce jour-là, ils allaient à la messe. Et voilà.
Ceux qui en avaient, des agneaux... Il y en avait qui en gardaient un pour, justement, le tuer pour Pâques. Et nous-mêmes nous l’avons eu fait, ça, de tuer un agneau, d’en garder un pour Pâques. Ceux qui n’en avaient pas parfois eh bien tuaient un poulet ou je ne sais pas comment ils faisaient ensuite, chacun. »

Localisation

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