Sarcophages (ataücs, caissas de mòrt) et restes de neige (nèu), à Saint-Martin de Prix, février 2003

Introduction

Sarcophages (ataücs, caissas de mòrt) et restes de neige (nèu), à Saint-Martin de Prix, février 2003

« Eglise donnée à Conques par Leutade en 801. Vers 1160-1170, les moines de Saint-Guilhem le Désert, qui possédaient les églises de Saint-Saturnin et de Saint-Julien, essayèrent d’y mettre la main. Par la suite, les moines de Conques rétrocédèrent l’église au chapitre de Rodez (1281). La paroisse de Saint-Martin de Prix s’éteignit en 1421, faute d’habitants. C’est là que Raymond VII, comte de Toulouse, fit son testament en 1249. Le lieu fut ravagé à plusieurs reprises par les routiers au XVe siècle et par les protestants. La cure fut définitivement réunie à celle de Creissels en 1738.
La seigneurie de Prix appartint à Jean Vayssière, de Millau, en 1686, et à Louis de Guiraud en 1700. » (Jean Delmas, 2003)

« En 1249, Raymond VII, le dernier comte de Toulouse, accompagnant le roi de France, Louis IX, jusqu’à Aigues-Mortes, passa par Millau, où il tomba malade. On décida de reconduire le comte jusqu’à Toulouse mais, peu après son départ de Millau, il dut s’arrêter à Pris où, dans l’église, il rédigea son testament. Les plus éminents seigneurs et évêques de ses états vinrent dans cette petite église de Pris pour authentifier son testament. Il faut rappeler que le comte, issu de la famille des Plantagenets, n’avait qu’une fille, mariée à Alphonse de Poitiers, le frère du roi de France. C’est donc par ce testament, rédigé à Saint-Martin de Pris, que la France allait s’agrandir des plus belles terres de tout le Midi, jalousées par la famille royale d’Angleterre.
Raymond VII fut ramené à Millau, où il mourut peu après, en septembre 1249. Il fut ensuite transporté à Toulouse, puis enterré à l’abbaye de Fontevrault, dans le tombeau des Plantagenets. » (Extrait de L’église et le cimetière de Saint-Martin de Pris (Creissels), par Alain Vernhet, 1981)

Sant-Martin de Prís, a Creissèls, febrièr de 2003