Se parar de l'auratge
Introduction
On se protégeait de la foudre en se signant, en invoquant les saints, en brûlant le laurier bénit, en allumant le cierge bénit ou en aspergeant d’eau bénite le seuil de la porte.
Dans certaines paroisses, quand l’orage menaçait, on sonnait les cloches (campanas). Cette pratique fut interdite, les uns accusant les autres de leur renvoyer l’orage.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
André GRIFFOUL
né en 1936 à Montals de Coussergues.
Transcription
Occitan
Français
« A ben, quand i aviá un auratge, dins lo temps, per dire de lo dispersar, sonavan las campanas, sustot la campana bèla. Pareis qu'aquò fasiá fendre l'auratge.
E, dins l'ostal, lo monde alucavan una candela, una candela benesida e soi-disant qu'aquò preservava. A mès benlèu qu'i fasiá quicòm, o sai pas ieu… »
E, dins l'ostal, lo monde alucavan una candela, una candela benesida e soi-disant qu'aquò preservava. A mès benlèu qu'i fasiá quicòm, o sai pas ieu… »
Se protéger de l'orage
« Eh bien quand il y avait un orage, dans le temps, pour le disperser, ils sonnaient les cloches, surtout la grande cloche. Il paraît que cela partageait l'orage.
Et, dans la maison, les gens allumaient une chandelle, une chandelle bénie et soi-disant que ça protégeait. Ah mais peut-être que ça y faisait quelque chose, je ne sais pas moi… »
« Eh bien quand il y avait un orage, dans le temps, pour le disperser, ils sonnaient les cloches, surtout la grande cloche. Il paraît que cela partageait l'orage.
Et, dans la maison, les gens allumaient une chandelle, une chandelle bénie et soi-disant que ça protégeait. Ah mais peut-être que ça y faisait quelque chose, je ne sais pas moi… »
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