Introduction
Lorsqu’un veuf (viuse) ou une veuve (viusa) se remariait, on organisait de bruyants charivaris (caravalins, carvalins, carivaris…) qui sont encore dans les mémoires.
Cette tradition offensante avait pour but de faire entendre le désaccord supposé du défunt ou de la défunte.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
André GRIFFOUL
né en 1936 à Montals de Coussergues.
Transcription
Occitan
Français
« Ne fa(gu)èrem ben un, una annada… Una annada, i aviá una viusa aicí e se voliá maridar alara i anèrem a sèt o uèch ambe de mantèls e de… Nos reconeissiá pas. E d'esquilas, e de padenas ! Tustàvem. E pièi finalament, a la fin, quand n'agèt un sadol, nos durbi(gu)èt e nos paguèt un pic, aquò sasquèt finit. »
Le charivari
« Nous en fîmes bien un, une année… Une année, il y avait une veuve ici et elle voulait se marier alors nous y allâmes à sept ou huit avec des manteaux et des… Elle ne nous reconnaissait pas. Et des sonnailles, et des poêles ! Nous frappions. Et puis finalement, à la fin, quand elle en eut assez, elle nous ouvrit et nous paya un coup, cela fut fini. »
« Nous en fîmes bien un, une année… Une année, il y avait une veuve ici et elle voulait se marier alors nous y allâmes à sept ou huit avec des manteaux et des… Elle ne nous reconnaissait pas. Et des sonnailles, et des poêles ! Nous frappions. Et puis finalement, à la fin, quand elle en eut assez, elle nous ouvrit et nous paya un coup, cela fut fini. »
Localisation
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