La prefaça (L'autre jorn qu'anave a Rodés)

Collecté en 2000 par IOA Sur les Communes de Coussergues, Rodez Voir sur la carte
J'apporte des précisions ou
je demande la traduction >

Introduction

La foi n'empêchait pas l'existence d'histoires drôles, de formules ou de chants satiriques ironisant sur le clergé, les paroissiens ou les pratiques religieuses.

Ces chants satiriques et les parodies du sacré sont calqués sur des matrices issues de la liturgie.

Son

André GRIFFOUL

né en 1936 à Montals de Coussergues.

Transcription

Occitan
Français
« L’autre jorn qu’anave a Rodés,
Vos mentisse pas de gaire,
Vos mentisse pas de res.
Rencontrère una pastorèla,
Polida e bien rossèla.
Li di(gu)ère : “Pastorèla,
Logariatz pas mès un pastron ?
– Mès sabètz que de fedas,
N’avèm pas gairas !
E de pastrons,
Ne lo(g)am gaires…
Car tot pastron que val quicòm,
Es pas a la lòga per Sent-Joan…
Sanctus… »
La préface
« L'autre jour quand j'allais à Rodez,
Je ne vous mens pas beaucoup,
Je ne vous mens aucunement.
Je rencontrai une bergère,
Jolie et bien blonde.
Je lui dis : “Bergère,
Ne loueriez-vous pas un petit berger ?
– Mais vous savez que des brebis,
Nous n'en avons guère !
Et des petits bergers,
Nous en louons peu…
Car tout petit berger qui vaut quelque chose,
N'est pas à la foire de la loue pour la Saint-Jean…
Sanctus… »
© Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Localisation

Vous aimerez aussi...

En cours de chargement...