La cançon de la messorgas

Collecté en 1980 Sur la Commune de Coupiac Voir sur la carte
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Introduction

Enregistré le 20 novembre 1980 par Alain Roussel et Yves Couderc de l'Institut d'estudis occitans Sud-Avairon de Saint-Affrique.

Publié en 1982 dans Cançons tradicionalas en occitan (1) de la collection Cèrcapaïs.

Les enregistrements originaux sont conservés au CORDAE La Talvera à Cordes (81).

« Sabèm que se cantava a la velhada dins un canton de la comuna de Copiac (Lo Solairòl-Montelhet). L’avèm pas trapada enlòc pus. Lo tèma es internacional. Cf. los disques “Los d’a Roier” e “Tresaurs del Pais Nissart” (Ventadorn).
Ensacat lo 20 de novembre de 1980. » (I.E.O. Sud-Avairon)

Son

Joseph BONNAFE

né le 5 décembre 1908 au Soulayrol de Coupiac.

Transcription

Occitan
Français
« Ne sabe una cançon, la li lon,
Ne sabe una cançon,
Qu’es plena de messorgas,
Lai tran lan la li la,
Qu’es plena de messorgas.

S’aquela es pas vertat…
Vòli que la lenga me tombe…

Me’n vau al mercat…
Per anar crompar un ase…

Quand l’agère pagat…
Sosquèt qu’una sauma sorda…

Me’n tòrne al mercat…
Per i anar crompar de fen…

Quand l’agère pagat…
Sosquèron que d’estopas…

N’i en dòne a manjar…
Las me fialava totas…

Me’n tòrne al mercat…
Per i anar crompar de bren…

Quand l’agère pagat…
Sosquèron que de cendres…

N’i en dòne a manjar…
Las me bufava totas…

Me’n tòrne a l’ostal…
O trobère tot en derota…

Las polas al palhièr…
Qu’acabavan la lenha…

Las aucas al pè del fuòc…
Que me cagavan dins l’ola…

Las moscas al planchèr…
Que se crebavan de rire… »
La chanson aux mensonges

« Je connais une chanson…
Qui est pleine de mensonges… 

Si celle-ci n’est pas vraie…
Je veux que la langue m’en tombe…

Je m’en vais au marché…
Pour aller acheter un âne…

Quand je l’eus payé…
Ce ne fut qu’une ânesse sourde…

Je reviens au marché…
Pour aller y acheter du foin…

Quand je l’eus payé…
Ce ne fut que des étoupes…

Je lui en donne à manger…
Elle me les filait toutes…

Je reviens au marché…
Pour aller y acheter du son…

Quand je l’eus payé…
Ce ne fut que des cendres…

Je lui en donne à manger…
Elle me les soufflait toutes… `

Je reviens à la maison…
Je la trouvai toute en déroute…

Les poules dans la grange…
Qui achevaient le bois de chauffage…

Les oies au coin du feu,
Qui me chiaient dans la marmite…

Les mouches sur le plafond…
Qui se crevaient de rire… »
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