Las trèvas

Collecté en 1997 Sur les Communes de Conques, Espeyrac Voir sur la carte
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Introduction

Les trèvas ou trèves sont des revenants qui se manifestaient de diverses manières afin de contraindre des héritiers à faire dire des messes pour le repos de l'âme d'un défunt.

Cette croyance était très répandue jusqu'au début du XXe siècle et des plaisantins pouvaient en jouer.

Comme dans le récit de Léon, les membres du clergé étaient parfois accusés d'alimenter ces peurs.

Quelquefois, la fausse trèva était démasquée par un paroissien plus courageux que les autres. Ce récit de l'arroseur arrosé est très répandu. Nous l'avons collecté à de nombreuses reprises en Aveyron et, parfois, la fausse trèva ne survit pas à ses blessures.

De plus, la tradition orale rapporte que les croix implantées dans les campagnes et la sonnerie de l'angélus chassaient les trèvas.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Léon (Alfred) SERVIÈRES

né en 1918 à La Grave d'Espeyrac, décédé en 2009.

Transcription

Occitan
Français
« Çò que i a, i aviá de trèvas, dins lo temps. Alara, pensa-te, los moènas de Concas li venián en procession d'a Concas e tot lo temps… I aviá totjorn de trèvas. Donavan de las messas, totes en l'amont. Un bon jorn, un li anèt, pus coratjós que los altres, ambe lo fusilh, i fotèt un pet e aquò èra un moèna de Concas. Bandèt lo moèna e aquò sia(gu)èt acabat. I agèt pas pussas trèvas. »
Les revenants
« Il y avait des revenants dans le temps. Alors, tu penses bien, les moines de Conques y venaient en procession de Conques et tout le temps... Il y avait toujours des revenants. Ils faisaient donner des messes, tous, là-haut. Un beau jour, quelqu’un y alla, plus courageux que les autres, avec son fusil, il lui donna un coup de fusil et c’était un moine de Conques. Il tua le moine et ce fut fini. Il n’y eut plus de revenants. »

Localisation

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