Los buòus

Collecté en 1998 par IOA Sur les Communes de Condom-d'Aubrac, St-Chély-d'Aubrac Voir sur la carte
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Introduction

Les veaux de pure race d’Aubrac qui redescendaient de l’estive âgés de sept à neuf mois étaient des borruts. N’ayant que peu tété leur mère, ils n’étaient pas très lourds.

Entre un et deux ans, on les appelait borrets ou borretas, à deux ans doblons ou doblonas et enfin, à trois ans, les treçons châtrés (sanats, asegats) étaient destinés au dressage pour le travail. Dresser se dit dondar ou adondar et joindre jónger.

Le taureau est le brau, le bœuf le buòu (une paire de bœufs : un parelh de buòus).

Quand on n’avait pas les moyens d’avoir un parelh de buòus, on utilisait des vaches.

On commençait par joindre un jeune animal avec un bœuf expérimenté.

La vente des bœufs de travail était très lucrative. L'arrivée des tracteurs, après le second conflit mondial, mit un terme à ce marché.

Ethnotexte

Marguerite CENRAUD

née Plagnard en 1921 à Condom.

Transcription

Occitan
Français
« Ai totjorn vist dos parelhs de buòus a l’ostal, ieu. Lo pus grand rapòrt, aquò èra los buòus. Vendiam un parelh de buòus cada an a pus près. Adondavan un parelh de treçons. Fa qu’avián totjorn un parelh de buòus pel trabalh. »

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