Lo patoès e lo francés

Collecté en 1998 par IOA Sur la Commune de Colombiès Voir sur la carte
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Introduction

L’école était fréquentée de façon assez irrégulière de Toussaint à Pâques car les enfants participaient aux travaux agricoles. 

Les enfants nés au début du XXe siècle arrivaient souvent à l'école parfaitement occitanophones mais peu ou pas du tout francophones. Ils étaient alors punis quand ils parlaient leur langue maternelle. On leur suspendait parfois un sabot autour du cou pour les humilier. L'autre méthode très efficace était celle du sinhal. Quand un enfant parlait occitan, le maître lui donnait un objet en bois appelé sinhal. Celui qui détenait le sinhal en fin de journée était puni. Pour se débarrasser de cet objet, les écoliers devaient dénoncer l'un de leur camarade qui s'était exprimé dans la langue interdite.

Certains enseignants respectaient cependant cette langue et l'utilisaient même parfois pour aider les enfants à apprendre le français.

Malgré les punitions infligées aux enfants qui parlaient en occitan à l'école, dans la grande majorité des familles rurales rouergates, on a continué à parler la langue des ancêtres jusque dans les années 1970.

Ethnotexte

Rolande GARRIC

née Mouly en 1943 à Pers de Colombiès.

Transcription

Occitan
Français

« Quand anàvem a l’escòla de Colombièrs, que veniam d’a Pèrs, parlàvem patoès jusca-n-acò de Barrau. Quand arribàvem a-n-acò de Barrau, atacàvem lo francés jusca l’escòla. Lo ser, parlàvem francés jusca-n-acò de Barrau e pièissa lo patoès. »

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