Los cabussaires
Introduction
La pêche, souvent pratiquée avec des techniques prohibées, procurait un complément d’alimentation ou de revenu apprécié.
Les bons braconniers respectaient les équilibres naturels.
Les cabussaires sont des plongeurs.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Fernand CABROLIER
né en 1925 à Valadou de Clairvaux.
Transcription
Occitan
Français
« De Mairanh ! Teofila !
– Teofila !
– Teofila, oui, de Mairanh. Ah il y allait tout le temps, lui…
– Ah oui, lui, il était bon, lui…
– Cabussava.
– Dins la nuèch ?
– N'impòrta ! Los t'anava quèrre en l'aval, un a la boca e un a cada man.
Mès ieu o fasiái… Mès cabussave pas, començave… Mès pas la nuèch ! Mès començave. Sabètz qu'aquò's con ! Alara quand los tenes los peisses, un al cais e l'autre a la man, aquò's facile… enfin facile… los li cal metre quand mème… Mès as totjorn quauqu'un que te fot la trolha.
Un còp li ère a l'avairon, aquò èra que se fotián de nautres. Agèrem la trolha e arrestèrem tot. Nos lavar, fasquèrem pas que nos lavar ! E los peisses, pardí, nos fa(gu)èron pas mal. Mangèrem lo salssissat en arribent a l'ostal. »
– Teofila !
– Teofila, oui, de Mairanh. Ah il y allait tout le temps, lui…
– Ah oui, lui, il était bon, lui…
– Cabussava.
– Dins la nuèch ?
– N'impòrta ! Los t'anava quèrre en l'aval, un a la boca e un a cada man.
Mès ieu o fasiái… Mès cabussave pas, començave… Mès pas la nuèch ! Mès començave. Sabètz qu'aquò's con ! Alara quand los tenes los peisses, un al cais e l'autre a la man, aquò's facile… enfin facile… los li cal metre quand mème… Mès as totjorn quauqu'un que te fot la trolha.
Un còp li ère a l'avairon, aquò èra que se fotián de nautres. Agèrem la trolha e arrestèrem tot. Nos lavar, fasquèrem pas que nos lavar ! E los peisses, pardí, nos fa(gu)èron pas mal. Mangèrem lo salssissat en arribent a l'ostal. »
Les plongeurs
« De Mayran ! Théophile !
– Théophile !
– Théophile, oui, de Mayran. Ah il y allait tout le temps, lui...
– Ah oui, lui, il était bon, lui…
– Il plongeait.
– Dans la nuit ?
– N’importe ! Il allait les chercher là-bas, un à la bouche et un à chaque main.
Mais moi je le faisais... Mais je ne plongeais pas, je commençais... Mais pas la nuit ! Mais je commençais. Vous savez que c’est con ! Alors quand tu les tiens les poissons, un à la bouche et l’autre à la main, c’est facile... enfin facile... il faut les y mettre quand même... Mais tu as toujours quelqu’un qui te fout la trouille.
Une fois j’étais à l’Aveyron, c’était qu’ils se foutaient de nous. Nous eûmes la trouille et nous arrêtâmes tout. Nous laver, nous ne fîmes que nous laver ! Et les poissons, bien sûr, ne nous firent pas mal. Nous mangeâmes le saucisson en arrivant à la maison. »
« De Mayran ! Théophile !
– Théophile !
– Théophile, oui, de Mayran. Ah il y allait tout le temps, lui...
– Ah oui, lui, il était bon, lui…
– Il plongeait.
– Dans la nuit ?
– N’importe ! Il allait les chercher là-bas, un à la bouche et un à chaque main.
Mais moi je le faisais... Mais je ne plongeais pas, je commençais... Mais pas la nuit ! Mais je commençais. Vous savez que c’est con ! Alors quand tu les tiens les poissons, un à la bouche et l’autre à la main, c’est facile... enfin facile... il faut les y mettre quand même... Mais tu as toujours quelqu’un qui te fout la trouille.
Une fois j’étais à l’Aveyron, c’était qu’ils se foutaient de nous. Nous eûmes la trouille et nous arrêtâmes tout. Nous laver, nous ne fîmes que nous laver ! Et les poissons, bien sûr, ne nous firent pas mal. Nous mangeâmes le saucisson en arrivant à la maison. »
Localisation
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