Lo lach de cabra

Collecté en 2000 par IOA Sur la Commune de Clairvaux-d'Aveyron Voir sur la carte
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Introduction

Les chèvres, nombreuses en país costovin, permettaient d’avoir un peu de lait toute l’année. Ce lait avait la réputation d’être bon pour les enfants.

Dans le valon de Marcillac, on en faisait des outres (oires).

Le mot cabecon n’est pas réservé au fromage de chèvre. Il existe des cabecons de vache et des cabecons de brebis.

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Lucien CAYROUSE

né en 1921 à Clairvaux.

Transcription

Occitan
Français
« Oui mès cada ostal aviá quauquas cabras e las tuavan quand començavan d'èstre vièlhas, las tuavan. Avián una cabra per téner un briat de lach perque avián pas de vacas ambe de lach. De còps avián quauqua vaca perduda que fasiá un vedèl cada an mès aviá pas ges de lach après. Buvián mai de lach de cabra que non pas de lach de vaca. Ne fasián de cabecons. »
Le lait de chèvre
« Oui mais chaque maison avait quelques chèvres et ils les tuaient quand elles commençaient à être vieilles, ils les tuaient. Ils avaient une chèvre pour avoir un peu de lait parce qu’ils n’avaient pas de vaches laitières. Parfois ils avaient quelque vache perdue qui faisait un veau tous les ans mais elle n’avait pas du tout de lait ensuite. Ils buvaient plus de lait de chèvre que de lait de vache. Ils en faisaient des cabécous. »

Localisation

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