Lo mes de mai s'apròcha…

Collecté en 2000 Sur les Communes de Castelnau Pégayrols, St-Beauzély Voir sur la carte
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Introduction

Cette chanson de loue était chantée à l'occasion des feux de la Saint-Jean (radals, joanadas, fenestrets, cabanons…). Les domestiques changeaient généralement de patron fin mai ou pour la Saint-Jean.

En Rouergue méridional, on trouve la variante "Mia Totsants", autre date d'embauche des domestiques.

Elle a été publiée dans Chansons du pays d'oc, de Léon Froment.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Aimé LABARTHE

né en 1926 à Castelnau-Pégayrols.

Transcription

Occitan
Français
« Pica, pica relòtge,
Vira, vira solelh,
Lo mes de mai s'apròcha,
Iè, de mèstre cambiarem.

Ai mon colhon de mèstre,
Que n'es un repotegaire,
Coma un pòrc a la sot,
Mès un pòrc a la sot,
Quand es sadol se va jaire,
Que mon colhon de mèstre,
Iè, n'es encara pus fals.

Pica, pica relòtge,
Vira, vira solelh,
Lo mes de mai s'apròcha,
Iè, de mèstre cambiarem.

Ai ma garça de mèstra,
Que n'es una canissa,
Coma una ceba roja,
Mès una ceba roja,
Se daissariá salar,
Que ma garça de mèstra,
Iè, n'es encara pus falsa.

Pica, pica relòtge,
Vira, vira solelh,
Lo mes de mai s'apròcha,
Iè, de mèstre cambiarem.

Vèni, vèni, mon paure,
Te cedarai la plaça,
Amai sans la regretar. »
Le mois de mai s'approche…
« Sonne, sonne horloge,
Tourne, tourne soleil,
Le mois de mai s'approche,
Iè, nous changerons de maître.

J'ai mon couillon de maître,
Qui est un râleur,
Comme un cochon à la porcherie,
Mais un cochon à la porcherie,
Quand il est repu il va se coucher,
Alors que mon couillon de maître,
Iè, il est encore plus méchant.

Sonne, sonne horloge,
Tourne, tourne soleil,
Le mois de mai s'approche,
Iè, nous changerons de maître.

J'ai ma garce de maîtresse,
Qui est revêche,
Comme un oignon rouge,
Mais un oignon rouge,
Se laisserait saler,
Alors que ma garce de maîtresse,
Iè, elle est encore plus méchante.

Sonne, sonne horloge,
Tourne, tourne soleil,
Le mois de mai s'approche,
Iè, nous changerons de maître.

Viens, viens, mon pauvre,
Je te cèderai la place,
Et sans la regretter. »

Localisation

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