Les parelhs dòndes

Collecté en 2001 par IOA Sur les Communes de Castelnau-de-Mandailles, Montpeyroux, St-Côme-d'Olt Voir sur la carte
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Introduction

Les veaux de pure race d’Aubrac qui redescendaient de l’estive âgés de sept à neuf mois étaient des borruts que l’on revendait dans les foires du pays. Entre un et deux ans, on les appelait borrets ou borretas, à deux ans doblons ou doblonas et enfin, à trois ans, les treçons châtrés (sanats, asegats) étaient destinés au dressage pour le travail. Dresser se dit dondar et joindre jónger. Le taureau est le brau, le bœuf lo buòu (une paire de bœufs : un parelh de buòus). On commençait par joindre un jeune animal avec un bœuf expérimenté. La vente des bœufs de travail était très lucrative.

Ethnotexte

Denise VAYSSET

née Trigosse en 1922 à Cuzuel de Montpeyroux.

Transcription

Occitan
Français
« En 32, vendián les borruts cent escuts. Un cantalés, lo pagavan tres mila francs per l’ivèrn. L’aduja, quinze cents francs. En 40, mon paire vendèt un parelh de treçons. Li anèri adujar per les corsar. Li di(gu)ère :
“Aquò que depassa les quaranta mila, lo me donaràs !”.
Les vendèt quaranta-cinc mila. Fa(gu)èt una bona jornada.
Les darriès buòus que vendèrem a Sant-Cosme, les vendèrem tres cents mila. Aquò fa trenta ans. »

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