Ruines du château (castèl), du rempart (empara, muralha) et de la porte d'accès (la Pòrta barrièira)

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Introduction

Ruines du château (castèl), du rempart (empara, muralha) et de la porte d'accès (la Pòrta barrièira)

Une série de reconnaissances féodales a permis à Jean Delmas de brosser un tableau du bourg de Castelmary, avec son château et ses faubourgs, tel qu’il pouvait apparaître au voyageur à la fin du XVe siècle :

« Le lieu de Castelmary était fermé d’un rempart et d’un fossé. Une seule porte lui donnait accès : la Porta Barrieyra que l’on voit toujours au bord de la route et qui servait probablement de clocher à l’église voisine. En haut de la butte se dressait le capduelh ou château du seigneur. Il était entouré vraisemblablement de cinq faubourgs : lo Barry Sobira, lo Barry Sotira qui descendait vers Cabanès et renfermait un pressoir à huile (1477), lo Barry-daval Pon, lo Barry de la Fabria au bout duquel se trouvait la fontaine de la Fabria, lo Baus, dont les maisons surplombaient l’abîme.

Ces différents quartiers étaient si étroits que les rues n’avaient pas besoin d’être dénommées pour être identifiées, sauf la carrieyra drecha ou rue principale et la carrieyra de Sant-Miquel au faubourg supérieur. La pittoresque statue de Saint-Michel qui est à Lavernhe provient sans doute de Castelmary. Quelques maisons se distinguaient des autres : la Caminada, la Maison del Galhinier, la Maison des habitants de La Gaudetronia et la Maison de la Broa, ou maison de la chapellenie fondée par noble Pierre del Vernh, chevalier et seigneur de Castelmary. En de rares cas le notaire précise qu’il existe des maisons “in quibus larem fovet” (avec cheminée). Les murs de torchis sont fréquents.

Autour se trouvait jadis une, peut-être deux, maladrerie : la malautia sur le chemin de la Borie n’était plus à la fin du XVe siècle qu’un souvenir. Les autres annexes étaient le moulin du seigneur avec deux meules à seigle et une de froment, un moli parador pour les draps et “unum tornalh emoledor de farramens el escapador del moli prope molendinum”, plus loin un moli tanier avec ses tendas ou séchoirs et un autre moli parador. Le tornalh était un petit moulin à aiguiser les outils, si petit que la fuite du moulin du seigneur lui suffisait. Plus loin encore, sur le Lézert, en amont, et au confluent du Rieu-Moletgue ou Remoletgue, appelé aujourd’hui Romanergue, avait tourné jadis un autre tornalh déjà disparu en 1368.

Au-dessus se trouvait un lieu-dit lo Caslar, peut-être à cause de l’allure des rochers, peut-être en souvenir d’un ancien lieu fortifié. »

La Pòrta barrièira, a Castèlmarin

Photo

Ruines du château (castèl), du rempart (empara, muralha) et de la porte d'accès (la Pòrta barrièira)
© GRANIER Charles (Castelmary)

Localisation

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