Introduction
Cette chanson, que Florent Dangles tient d'Alexandre Savy, est interprétée en s'accompagnant des vibrations d'une lame de couteau coincée sous le tablier de la table et actionnée par le pied, imitant ainsi le pédalier du rémouleur.
Elle offre de réelles similitudes avec le 53e noël que Nicolas Saboly publia en 1660.
Son
Florent et Jean DANGLES
né en 1936 à Planesty de Lardeyrolles (Castanet) ; né en 1933 à Planesty de Lardeyrolles (Castanet).
Transcription
Occitan
Français
« Salut, oh maître du logis,
C’est le meilleur enfant du monde,
Recevez le Gagne-Petit,
Qui vient vous voir faisant sa ronde,
Il vous aime si tendrement,
Qu'il vous salue tout en chantant.
Montoeron, enroela, troladireta, trolala…
Montavi pel vilatge, la moleta sul copet,
Trobavi doas o tres femnòtas,
Las repassavi coma cal.
E rososon, e tralala, troladireta, trolala…
Oh vous célèbre médecin,
Vous qui courez à grande course,
Vous tenez la mort d’une main,
De l’autre vous purgez les bourses.
Si l’on dépeuple le pays,
Ce n’est pas le Gagne-Petit.
Montoeron, enroela, troladireta, trolala…
Viva lo mestièr de l’amolaire,
Qu’es un mestièr laugièr d’argent,
Quand lo mestièr valga pas gaire,
Fa viure sans pena, sans pessaments.
E rososon, e tralala, troladireta, trolala…
[Oh vous maçons et charpentiers,
Vous qui grimpez sur les échelles,
Si vous montez sur les maisons,
C’est pour en faire la couverture.
Mais moi je n’y monterais pas,
Aux craintes de me foutre en bas.
Montoeron, enroela, troladireta, trolala…] »
C’est le meilleur enfant du monde,
Recevez le Gagne-Petit,
Qui vient vous voir faisant sa ronde,
Il vous aime si tendrement,
Qu'il vous salue tout en chantant.
Montoeron, enroela, troladireta, trolala…
Montavi pel vilatge, la moleta sul copet,
Trobavi doas o tres femnòtas,
Las repassavi coma cal.
E rososon, e tralala, troladireta, trolala…
Oh vous célèbre médecin,
Vous qui courez à grande course,
Vous tenez la mort d’une main,
De l’autre vous purgez les bourses.
Si l’on dépeuple le pays,
Ce n’est pas le Gagne-Petit.
Montoeron, enroela, troladireta, trolala…
Viva lo mestièr de l’amolaire,
Qu’es un mestièr laugièr d’argent,
Quand lo mestièr valga pas gaire,
Fa viure sans pena, sans pessaments.
E rososon, e tralala, troladireta, trolala…
[Oh vous maçons et charpentiers,
Vous qui grimpez sur les échelles,
Si vous montez sur les maisons,
C’est pour en faire la couverture.
Mais moi je n’y monterais pas,
Aux craintes de me foutre en bas.
Montoeron, enroela, troladireta, trolala…] »
Pas de traduction pour le moment.
© Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron
Localisation
Vous aimerez aussi...
En cours de chargement...