La cavilha

Collecté en 1998 par IOA Sur la Commune de Castanet Voir sur la carte
J'apporte des précisions ou
je demande la traduction >

Introduction

L’école était fréquentée de façon assez irrégulière de Toussaint à Pâques car les enfants participaient aux travaux agricoles. 

Les enfants nés au début du XXe siècle arrivaient souvent à l'école parfaitement occitanophones mais peu ou pas du tout francophones. Ils étaient alors punis quand ils parlaient leur langue maternelle. On leur suspendait parfois un sabot autour du cou pour les humilier. L'autre méthode très efficace était celle du sinhal. Quand un enfant parlait occitan, le maître lui donnait un objet en bois appelé sinhal. Celui qui détenait le sinhal en fin de journée était puni. Pour se débarrasser de cet objet, les écoliers devaient dénoncer l'un de leur camarade qui s'était exprimé dans la langue interdite.

Certains enseignants respectaient cependant cette langue et l'utilisaient même parfois pour aider les enfants à apprendre le français.

Malgré les punitions infligées aux enfants qui parlaient en occitan à l'école, dans la grande majorité des familles rurales rouergates, on a continué à parler la langue des ancêtres jusque dans les années 1970.

Ethnotexte

Félix LAGARRIGUE

né en 1922 à Castanet.

Transcription

Occitan
Français

« Aquò èra una cavilha amb escrich “PATOIS” dessús e l’apelàvem "le patois”. Lo que l’aviá lo ser fasiá cent linhas. »

Pas de traduction pour le moment.

© Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Localisation

Vous aimerez aussi...

En cours de chargement...