La cambe
Introduction
Le linge était en général produit sur place avec la laine des brebis (lana de las fedas) ou avec des fibres végétales : le chanvre (cambi, cambe) et le lin. On réservait à la culture du chanvre une parcelle de bonne terre appelée canabièira, canibièira ou canabon.
On broyait les végétaux avec des bargas appelées aussi bergadoiras ou bargadoiras. Ensuite, on les peignait avec un grand peigne en bois hérissé de piques (una penche de cardaire).
On filait à la quenouille (conolha) et au fuseau (fuse) ou au rouet (torn).
Il y avait des ateliers de tisserands (teissedres, teisseires, teissièrs) dans presque tous les villages. Les draps (lençòls) en chanvre étaient rêches et il existait des moulins à foulon (molins paraires, molins combaires) pour parer les pièces de tissus. Avec l'arrivée de la mécanisation, les filatures (filaturas, mecanicas) remplacèrent les ateliers de tisserands.
Le travail du chanvre, bien représenté au Musée du Ségala à Pradinas, comportait, après la culture et la récolte, le rouissage, le séchage, le broyage, le cardage, la filature et le tissage.
Ethnotexte
Georges GINESTET
né en 1923 à Sever de Castanet.
Transcription
Occitan
Français
« Lo papon aviá fach de cambe quand èra jove e sos parents atanben. El èra nascut en 1856. Fialavan aquò e fasián far de lençòls a-n-aquelses que avián de mestièrs. »
Pas de traduction pour le moment.