Introduction
Les premières machines, appelées cròcapalhas, étaient actionnées par des hommes, à la manivelle, ou par un manège de bœufs ou de juments. Vinrent ensuite les batteuses utilisant l’énergie produite par une machine à vapeur.
Les gros travaux annuels se faisaient grâce à l'entraide.
Le dernier jour des battages, on organisait un repas de fête, la solenca. Mais, avant cela, sur les grandes exploitations, la maîtresse de maison devait préparer les nombreux repas à servir chaque jour aux escodeires.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Jean (Fernand) RIGAL
né en 1914 à Lacalm de Castanet.
Transcription
Occitan
Français
« Per escodre, coma aquò, cantàvem. Èrem arranduts. Començàvem a cinc oras del matins juscas a… tant qu'i se vesiá, quoi. E de còps encara, se li aviá pas qu'un cuol de plonjon, acabàvem de nuèch mès pièissas cantàvem, dançàvem jusca mièjanuèch e, lo lendeman matin, tornàvem començar. Aquò èra una sason que la tornarem pas veire. »
Le dépiquage
« Pour dépiquer, comme ça, nous chantions. Nous étions épuisés. Nous commencions à cinq heures du matin jusqu’à... tant qu’on y voyait, quoi. Et parfois encore, s’il n’y avait qu’un cul de gerbier, nous finissions de nuit mais ensuite nous chantions, nous dansions jusqu’à minuit et, le lendemain matin, nous recommencions. C’était une saison que nous ne reverrons pas. »
« Pour dépiquer, comme ça, nous chantions. Nous étions épuisés. Nous commencions à cinq heures du matin jusqu’à... tant qu’on y voyait, quoi. Et parfois encore, s’il n’y avait qu’un cul de gerbier, nous finissions de nuit mais ensuite nous chantions, nous dansions jusqu’à minuit et, le lendemain matin, nous recommencions. C’était une saison que nous ne reverrons pas. »
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