Ponhiton e Petarèl arriban a París
Introduction
Notre informateur évoque un homme de Cassuéjouls qui montait régulièrement à Paris à pied. On le surnommait Pougnitou, comme le héros du conte, sans doute en raison de sa petite taille.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Jean-Baptiste CONDON
né en 1917 à Saint-Urcize (15), décédé en 2013.
Transcription
Occitan
Français
« Èra… Aviá un ostalet, aquí, al ras de Cassuèjols, encara exista aquel ostal, m'enfin aquò, ara, aquò's abandonat, un pauc, mès encara exista, es pas tombat. Partiá a París a pè. Una annada, aviá pres un… Aviá pres un copain.Lo prumièr còp que i anèron, èran partits a dos. E alara, quand ve(g)èron tot aquel monde a París, Ponhiton disiá a l'altre… L'altre, l'apelavan Petarèl. E li di(gu)èt :
“Quana chança, Petarèl, d'arribar a París un jorn de fièira !”
Aviá fach lo camin sai pas quantes de còps de Cassuèjols a París. Ieu l'ai vagament cone(g)ut Ponhiton. Un òme pas bèl, aquí. Mès èra vièlh. Quand ieu lo coneissiái aviá benlèu quatre-vints ans. »
“Quana chança, Petarèl, d'arribar a París un jorn de fièira !”
Aviá fach lo camin sai pas quantes de còps de Cassuèjols a París. Ieu l'ai vagament cone(g)ut Ponhiton. Un òme pas bèl, aquí. Mès èra vièlh. Quand ieu lo coneissiái aviá benlèu quatre-vints ans. »
Pougnitou et Pétarel arrivent à Paris
« C’était... Il y avait une maisonnette, là, à côté de Cassuéjouls, cette maison existe encore, mais enfin, maintenant, c’est abandonné, mais elle existe encore, elle n’est pas tombée. Il partait à Paris à pied. Une année, il avait emmené un... Il avait emmené un copain. La première fois qu’ils y sont allés, ils étaient partis à deux. Et alors, quand ils ont vu tout ce monde à Paris, Pougnitou disait à l’autre... L’autre, on l’appelait Pétarel. Et il lui a dit :
“Quelle chance, Pétarel, d’arriver à Paris un jour de foire !”
Il avait fait le chemin je ne sais combien de fois de Cassuéjouls à Paris. Moi je l’ai vaguement connu Pougnitou. Un homme pas grand, comme ça. Mais il était vieux. Quand je le connaissais, il avait peut-être quatre-vingts ans. »
« C’était... Il y avait une maisonnette, là, à côté de Cassuéjouls, cette maison existe encore, mais enfin, maintenant, c’est abandonné, mais elle existe encore, elle n’est pas tombée. Il partait à Paris à pied. Une année, il avait emmené un... Il avait emmené un copain. La première fois qu’ils y sont allés, ils étaient partis à deux. Et alors, quand ils ont vu tout ce monde à Paris, Pougnitou disait à l’autre... L’autre, on l’appelait Pétarel. Et il lui a dit :
“Quelle chance, Pétarel, d’arriver à Paris un jour de foire !”
Il avait fait le chemin je ne sais combien de fois de Cassuéjouls à Paris. Moi je l’ai vaguement connu Pougnitou. Un homme pas grand, comme ça. Mais il était vieux. Quand je le connaissais, il avait peut-être quatre-vingts ans. »
Localisation
Vous aimerez aussi...
En cours de chargement...