Lo mai

Collecté en 2000 Sur la Commune de Cassuéjouls Voir sur la carte
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Introduction

Le premier mai, les garçons montaient accrocher une branche fleurie à la cheminée des maisons des jeunes filles à marier. Tant que les familles n'organisaient pas une petite fête (avec la traditionnelle fouace), les mais fleuris restaient sur les cheminées.

Cette tradition existe également en Carladez et peut être rapprochée de la ramada fleurie pratiquée sur le Ségala.

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Alexandre CALMELS

né en 1925 à La Barthe de Cassuéjouls, décédé en 2008.

Transcription

Occitan
Français
« Anàvem dançar quand tuavan lo pòrc, quand metiam lo mai a las filhas lo prumièr de mai. Lor metiam un mai al fornèl. Ara son tròp fenhants, lo penjan al portorn empr'aquí, mès naltres montàvem sus la tiulada e lo metiam al fornèl. E, se pagavan pas de fo(g)assa, i demorava un mes. Alara, lo diminge d'après, nos pagavan de fo(g)assa, dançàvem e davalàvem lo mai, tornar. Voilà. »
Le mai
« Nous allions danser quand ils tuaient le cochon, quand nous mettions le mai aux filles le premier mai. Nous leur mettions un mai à la cheminée. Maintenant, ils sont trop fainéants, ils le pendent autour, par là, mais nous nous montions sur le toit et nous le mettions à la cheminée. Et, s’ils n’offraient pas de la fouace, nous y restions un mois. Alors, le dimanche d’après, ils nous offraient de la fouace, nous dansions et nous redescendions le mai. Voilà. »

Localisation

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