Lo barrau de vin

Collecté en 2001 par IOA Sur les Communes de Cassuéjouls, Laguiole, St-Chély-d'Aubrac Voir sur la carte
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Introduction

Les trèvas ou trèves sont des revenants qui se manifestaient de diverses manières afin de contraindre les héritiers à faire dire des messes pour le repos de l'âme du défunt.

Cette croyance était très répandue jusqu'au début du XXe siècle.

Pour faire cesser ces phénomènes, on faisait appel au curé.

La tradition orale rapporte que les croix implantées dans les campagnes et la sonnerie de l'angélus chassaient les trèvas.

En Rouergue septentrional, la référence aux trèvas a quasiment disparu de la tradition orale, sans doute sous l’influence du positivisme de l’émigration parisienne. On trouve surtout des récits démystificateurs relatifs aux fausses trèvas.

L’histoire du tonnelet (barral), sorte d’arroseur arrosé, est un récit d’expérience très répandu en Rouergue et, parfois, la fausse trèva ne survit pas à ses blessures.

On notera la vocalisation du "l" de barral (tonnenet) en "u" : barrau. Cette particularité linguistique est propre au nord du département : ostal / ostau, lençòl, lençòu…

Ethnotexte

Jean-Louis MARINNES

né en 1922 à Laguiole.

Transcription

Occitan
Français
« A-z-Aubrac, n’i aviá un qu’èra un pauc simple, l’envoièron cercar de vin dins un barrau, quatre o cinc litres. Un anèt li far la trèva. Quand arribèt, les altres li di(gu)èron :
“As pas vista la trèva ?
– Mès, aquela d’aiquí me tornarà pas arrestar !”
L’aviá bandat d’un còp de barrau pel cap… »

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Localisation

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