Clocher-porche (cloquièr-pòrge) de l'église (glèisa) et maisons (ostals)

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Introduction

Clocher-porche (cloquièr-pòrge) de l'église (glèisa) et maisons (ostals)

« Cassagnes fut le chef-lieu d’une viguerie carolingienne, confiée à un délégué du comte de Rodez. Peu à peu, l’autorité de celui-ci s’était amoindrie, du fait de l’extension des domaines de grandes abbayes (Vabres et son prieuré de Céor au Xe siècle, Saint-Martial de Limoges, au XIe siècle, et Bonnecombe au XIIIe siècle) et de la montée de familles seigneuriales. Au XIIIe siècle, Brenguier de Calmont (de Plancatge) possédait le château de Cassagnes.
Les Capétiens cherchèrent à étendre de nouveau l’autorité de la monarchie. Le château fut racheté à Brenguier par les habitants au nom du roi. Le sénéchal, représentant le roi, y installa une châtellenie, une des quatre du Rouergue, et Cassagnes prit le nom de Cassagnes-Royaux. Une ville neuve y fut installée, avec les mêmes privilèges qu’à Villefranche. Ainsi le représentant du roi pensait-il contrebalancer les bourgs importants qui dans le voisinage appartenaient aux ordres religieux : Naucelle, La Selve, etc. En 1291, le sénéchal y séjourna.
En 1370, Charles V donna les châtellenies au comte Jean d’Armagnac. Mais à la chute de cette maison, le roi reprit la ville et la donna par la suite, en 1472, à Gilbert de Bourbon, comte-dauphin d’Auvergne. En 1562, 1568, 1570, 1574 et même 1584, la ville fut occupée par les protestants avec la complicité des Berengues, passés au protestantisme : le juge Berengues fut pendu pour trahison à Rodez. Ces occupations, dirigées par le seigneur de Taurines, puis par les capitaines Las Ribes et Du Ram, aboutirent à l’incendie des trois quarts des maisons. Cassagnes resta du domaine royal jusqu’à la Révolution.
L’église dédiée à saint Julien fut rebâtie aux XIVe et XVe siècles et on chercha à imiter le clocher de la collégiale de Villefranche-de-Rouergue (œuvre de Bertrand de Chalancon, évêque, de Rodez, 1470). Le château royal a disparu : il était assis sur un roc schisteux dominant le Céor. Il y eut à Cassagnes, sous l’Ancien Régime, une petite bourgeoisie. Tanneries au XVIe siècle. Ecoles au XVIIIe siècle.Au fond du cimetière, jadis, chapelle dédiée à saint Pierre et à saint André. Elle était insalubre en 1741. » (Jean Delmas, 1996)

Cassanhas

Photo

Clocher-porche (cloquièr-pòrge) de l'église (glèisa) et maisons (ostals)
© MAZEL André (Cassagnes-Bégonhès)

Localisation

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