L'òui al molin de Biac
Introduction
Pendant longtemps, la noix a fourni au Rouergue l’essentiel de l’huile (òli ou òui) qui était utilisée pour la cuisine en temps de Carême, ou pour l’éclairage des calelhs.
La plupart des moulins possédaient un ase ou vertelh pour écraser les noix (noses), les noisettes (auglanas) et les faînes (feinas).
En raison de l’altitude, les haies de noisetiers étaient relativement fréquentes, comme en Carladez. C’est pourquoi on faisait surtout de l’huile de noisette considérée comme plus fine que l’huile de noix.
Mais, sur la montagne, c’était souvent la faîne du hêtre (fau) qui fournissait l’huile.
On notera la vocalisation du "l" de òli (huile) en "u" : òui. Cette particularité linguistique se retrouve dans tout le nord du département : ostal / ostau, lençòl / lençòu, ola / oua…
Ethnotexte
Jean GRIFFOUL
né en 1912 au moulin de Biac de Cantoin.
Transcription
Occitan
Français
Aquò marchava per l’ai(g)a. I aviá un rodet. I aviá una mòua que tornijava per esclafar las auglanas. L’ase, o apelavan.
Esclafavan las pomas atanben amb aquò.
Aprèssa, i aviá la premsa per cachar. »
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