Lo curat rescondut de Solhòus

Collecté en 2000 par IOA Sur la Commune de Campouriez Voir sur la carte
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Introduction

De 1790 au Concordat de 1801 (Napoléon), les prêtres sont amenés à prêter serment à la Constitution civile du clergé. Ils sont alors appelés prêtres jureurs ou assermentés, par opposition aux prêtres insermentés ou réfractaires. Les prêtres jureurs étaient rejetés par la population. On les qualifiait d’intrus.

En Rouergue, près de 700 prêtres réfractaires furent mis en réclusion à Rodez. Environ 500 d’entre eux seront déportés. Quelques-uns furent guillotinés.

Beaucoup de prêtres réfractaires ont échappé à la déportation avec le soutien de la population, se cachant dans les bois en cas d’alerte et y célébrant parfois le culte, d’où leur surnom occitan de bartassièrs.

Ethnotexte

Georges MAZARD

né en 1940 à Rames de Campouriez.

Transcription

Occitan
Français
« Pendent la Revolucion, dins un ostau de Solhòus [Camporiés], i aviá un curat que disiá la messa. Se rescondián, les curats. E, a Solhòus, i auriá un tunèl que partiriá del costat de Candesa. De Candesa, seguiá aquel tunèl per se rescondre. »

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