Comencère ambe l'armonica

Collecté en 2000 Sur la Commune de Campouriez Voir sur la carte
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Introduction

Louis commença à jouer de la musique avec un harmonica. Il passa ensuite à l'accordéon diatonique puis au chromatique, avant d'acheter une cabrette.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Louis CARMARANS

né en 1927 à Combebisou de Campouriez, décédé en 2014.

Transcription

Occitan
Français
« Quand comencère de jo(g)ar, comencère ambe l'armonica. Aprèssa, crompère un diatonique e mon fraire crompèt un cromatique. Anàvem far les bals o las nòças. Anàvem sovent jo(g)ar a La Granja del Perièr, lo temps del barratge de Maurin. Aprèssa, mon fraire partiguèt a París e arrestèrem un bocin. Pièi aprèssa me metère a l'acordeon. Crompère un cromatique e me metère a jo(g)ar, coma aquò. Fasiái las nòças, aprèssa prenguère Jean-Pierre [Viguier]ambe ieu e anàvem far las nòças o les bals, o les banquets apr'aquí. E nos metèrem a jo(g)ar coma aquò.
Crompère la cabreta en 47. La vesina aviá un bèl-fraire, aquí, aquò èra un onclet, que jo(g)ava de la cabreta. L'apelavan Leòn de l'Esclopeiron. E li aviái totjorn dich : “Quand morirà, me gardaràs la cabreta, la te cromparai.” E atau fa(gu)èt. Me vendèt la cabreta. Ieu crese que la li pa(gu)ère ambe de blat ! E un bocin d'argent. E me metère a jo(g)ar la cabreta, mès sabètz qu'aquò's dur per aprene la cabreta ! Un còp aquò's l'ancha que marcha pas, l'altre còp aquò's lo conflet ! Sabètz que… I trimère quauque bocin per aprene la cabreta ! Mès soi pas jamai estat un fòrt cabretaire ! »
J'ai commencé avec l'harmonica
« Quand j’ai commencé à jouer, j’ai commencé avec l’harmonica. Ensuite, j’ai acheté un diatonique et mon frère a acheté un chromatique. Nous allions faire les bals ou les noces. Nous allions souvent jouer à La Grange du Périé, du temps du barrage de Maury. Ensuite, mon frère est parti à Paris et nous avons arrêté un peu. Puis, ensuite, je me suis mis à l’accordéon. J’ai acheté un chromatique et je me suis mis à jouer, comme ça. J’animais les noces, ensuite, j’ai pris Jean-Pierre [Viguier] avec moi et nous allions animer les noces ou les bals, ou les banquets par là. Et nous nous sommes mis à jouer comme ça.
J’ai acheté ma cabrette en 47. Ma voisine avait un beau-frère, là, c’était un vieux garçon, qui jouait de la cabrette. On l’appelait Léon de l’Escloupeyrou. Et je lui avais toujours dit : “Quand il mourra, tu me garderas sa cabrette, je te l’achèterai.” Et elle a fait comme ça. Elle m’a vendu la cabrette. Je crois que je la lui ai payée avec du blé ! Et un peu d’argent. Et je me suis mis à jouer de la cabrette, mais vous savez qu’il est dur d’apprendre la cabrette ! Une fois, c’est l’anche qui ne marche pas, une autre fois c’est le soufflet ! Vous savez que... J’ai trimé quelque peu pour apprendre la cabrette ! Mais je n’ai jamais été un bon sonneur de cabrette. »

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