Los fabres de Canet
Introduction
Maître du fer et du feu, le forgeron (fabre) était un artisan indispensable à la vie rurale puisqu’il fabriquait et réparait les outils, ferrait et soignait les bêtes et rendait mille et un services à tous.
En Rouergue, il était à la fois forgeron, maréchal, taillandier et vétérinaire.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Lucien LAMIC
né en 1903 à Belert de Canet d'Olt.
Transcription
Occitan
Français
« Ah oui, ici, i aviá un fabre. I aviá de fabres… Èra oblijat que i agèsse de fabres pertot per çò que, d'aquel moment, mème la gendarmariá de Campanhac èra a chaval. Avián de chavals mès los caliá ben far farrar endacòm e los venián far farrar a Canet. Quoique pus tard, i agèt de fabres a Campanhac. Los fabres avián de trabalh, d'aquel moment. Aquò èra un bon mestiá.
Lo marechal-ferrant, aquò èra aquel que farrava de bèstias e pièi i aviá lo fabre que fasiá de las ponchas de bigòsses per fòire las vinhas, fasiá las ponchas dels brabants après mès, al començament, de las araires e de las charru(g)as tornentas. Ai conescudas despièi l'araire tot çò que s'es passat despièi. »
Lo marechal-ferrant, aquò èra aquel que farrava de bèstias e pièi i aviá lo fabre que fasiá de las ponchas de bigòsses per fòire las vinhas, fasiá las ponchas dels brabants après mès, al començament, de las araires e de las charru(g)as tornentas. Ai conescudas despièi l'araire tot çò que s'es passat despièi. »
Les forgerons de Canet
« Ah oui, ici, il y avait un forgeron. Il y avait des forgerons.... C’était obligé qu’il y ait des forgerons partout parce que, à cette époque, même la gendarmerie de Campagnac était à cheval. Ils avaient des chevaux mais il fallait bien les faire ferrer quelque part et ils venaient les faire ferrer à Canet. Mais plus tard il y eut des forgerons à Campagnac. Les forgerons avaient du travail, à cette époque. C’était un bon métier.
Le maréchal-ferrant, c’était celui qui ferrait des bêtes et puis il y avait le forgeron qui faisait les pointes de bidents pour piocher les vignes, il faisait les pointes des brabants ensuite mais, au début, des araires et des charrues tournantes. J’ai tout connu depuis l’araire. »
« Ah oui, ici, il y avait un forgeron. Il y avait des forgerons.... C’était obligé qu’il y ait des forgerons partout parce que, à cette époque, même la gendarmerie de Campagnac était à cheval. Ils avaient des chevaux mais il fallait bien les faire ferrer quelque part et ils venaient les faire ferrer à Canet. Mais plus tard il y eut des forgerons à Campagnac. Les forgerons avaient du travail, à cette époque. C’était un bon métier.
Le maréchal-ferrant, c’était celui qui ferrait des bêtes et puis il y avait le forgeron qui faisait les pointes de bidents pour piocher les vignes, il faisait les pointes des brabants ensuite mais, au début, des araires et des charrues tournantes. J’ai tout connu depuis l’araire. »
Localisation
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