Los castanhons
Introduction
Il y avait des séchoirs à châtaignes (secadors) sur place, dans les castanhals, près des maisons associés au four à pain, et parfois même dans la maison sous la forme d’une cleda placée dans la cheminée.
Très riches en oligo-éléments, les châtaignes séchées (castanhons) étaient utilisées aussi bien pour nourrir les hommes que pour le bétail. On les réduisait même en farine.
En Rouergue, plusieurs termes désignent la châtaigne séchée : auriòl, castanhon, secon, rufet, rufòl, afachon…
On mangeait les châtaignes fraîches, en grillée (grelada, grasilhada), ou cuites à l'eau avec la peau (tetas) ou épluchées (bolhidas).
Pour retirer la pelure des castanhons, on les mettait dans une sache (saca) que l'on frappait (picar) au sol.
Les castanhons étaient ensuite cuits soit dans de l’eau, soit dans du lait. Vers Saint-Laurent d'Olt, la soupe au lait et aux châtaignes sèches est appelée bajanat.
Ethnotexte
Basile et Simone LABIT
né en 1914 au Viala du Dourdou de Calmels et Le Viala ; née Salson en 1920 au Mas de La Nauc du Viala du Tarn.
Transcription
Occitan
Français
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