Les remèdis ancians
Introduction
Face à la maladie, les anciens disposaient d’un ensemble de remèdes empiriques dont certains devaient être d’une efficacité toute relative si l’on en juge par l’important taux de mortalité.
Dans un contexte économique difficile, on n'appelait le médecin qu’en dernier recours.
La peau ou la chair des serpents (sèrps) était souvent utilisée pour lutter contre une multitude de pathologies, notamment les douleurs abdominales ou les maladies de peau.
De plus, on avait au jardin les plantes médicinales de première nécessité : lys blanc, menthe, arnica, millepertuis…
On faisait même boire au malade l'urine d'une personne bien-portante.
Ethnotexte
Joseph BASTIDE
né en 1913 à Brommat.
Transcription
Occitan
Français
Quand avián un mau de ventre, a l’epòca, fasián de bolhon de sèrp. N’i aviá totjorn dins l’ostau de secas.
Assajavan un pèu de tot. Bevián mème d’urina de una persona qu’èra en bona santat.
Bèlcòp de tisanas atanben.
Dins los vilatges n’i aviá totjorn un que i coneissiá mai que les autres. »
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