La gèrla e les garlons

Collecté en 1996 par IOA Sur les Communes de Brommat, Mur-de-Barrez Voir sur la carte
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Introduction

Comme sur l'Aubrac, on pratiquait la transhumance bovine.

Transhumer se disait mudar.

Les terres à pâturage d'altitude étaient appelées montanhas.

On y fabriquait la fourme.

La traite se faisait deux fois par jour au parc (pargue). Celui-ci était composé de claies (cledas) ramées (ramadas) et de claies nues. On le changeait de place pour amender la terre et pour protéger les bêtes du vent, notamment au moment de la traite. Dans le temps, il servait aussi à protéger les veaux des attaques de loups.

On trayait avec des seaux appelés garlons qu'on allait vider dans un grand récipient, également en bois, appelé gèrla. En guise de filtre et pour protéger le lait des insectes, on tendait sur la gèrla une fine toile de lin (ropa de lin) ou de chanvre appelée estivinha ou colador sur l'Aubrac, flanèla sur les causses.

Quand la gèrla était pleine, on plaçait le couvercle sur la ropa de lin, ce qui assurait un peu plus d’étanchéité pour le transport.

Ethnotexte

Marie SÉBASTIEN

née Laqueilhe en 1920 à Longanhac de Mur de Barrez.

Transcription

Occitan
Français
« D’aquel temps, molzián las vacas al pargue. Metián lo lach dins una gèrla en boès e, per mólzer, molzián dins de garlons de dètz litres. Benlèu la gèrla teniá cent litres, n’avián doas. Per mólzer, metián quicòm dessús, de ropas en lin. »

Pas de traduction pour le moment.

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