Las flachilhièiras
Introduction
Les fachilhièiras sont des fées appelées fadas, mesinièiras, mascas ou fadarèlas en d’autres lieux du Rouergue. Elles dansaient au clair de lune ou faisaient leur lessive avec un battoir en or.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Roger TEULIER
né en 1922 à La Garrigue de Brandonnet.
Transcription
Occitan
Français
« Un còp èra, los anciens nos parlavan de las flachilhièiras. E las flachilhièiras, aquò èra soi-disant de femnas, de femnas que sortián pas que la nèch. Se passejavan a la tombada de la nèch e al clar de luna amb una camià blanca qu’avián, que lor arribava jusca la cavilha, au mens, pareis. Se passejavan dins las castanhals e cantavan.
D’aicí, de nòstre costat de l’avairon, las vesián dins los bòsces de l’autre costat, alai. Li aviá de cabanas. Las apelavan las cabanas d’Augustin. E pareis que demoravan dins aquelas cabanas.
Ara, ieu comenci d’èstre vièlh, ai fintat sovent las cabanas, vos dirai que las li ai pas jamai vistas ! Mès, ara, vos vau pas anar dire que benlèu ajan pas existat… Ne sabi pas mai. »
D’aicí, de nòstre costat de l’avairon, las vesián dins los bòsces de l’autre costat, alai. Li aviá de cabanas. Las apelavan las cabanas d’Augustin. E pareis que demoravan dins aquelas cabanas.
Ara, ieu comenci d’èstre vièlh, ai fintat sovent las cabanas, vos dirai que las li ai pas jamai vistas ! Mès, ara, vos vau pas anar dire que benlèu ajan pas existat… Ne sabi pas mai. »
Les fées
« Autrefois, les anciens nous parlaient des fées. Et les fées, c’était soi-disant des femmes, des femmes qui ne sortaient que la nuit. Elles se promenaient à la tombée de la nuit et au clair de lune avec une chemise blanche qu’elles avaient, qui leur arrivait jusqu’à la cheville, au moins, paraît-il. Elles se promenaient dans les châtaigneraies et elles chantaient.
D’ici, de notre côté de l’Aveyron, ils les voyaient dans les bois de l’autre côté, là-bas. Il y avait des cabanes. Ils les appelaient les cabanes d’Augustin. Et il paraît qu’elles habitaient dans ces cabanes.
Maintenant, je commence à être vieux, j’ai souvent regardé les cabanes, je vous dirai que je ne les y ai jamais vues ! Mais, maintenant, je ne vais pas aller vous dire qu’elles n’aient peut-être pas existé... Je n’en sais pas plus. »
« Autrefois, les anciens nous parlaient des fées. Et les fées, c’était soi-disant des femmes, des femmes qui ne sortaient que la nuit. Elles se promenaient à la tombée de la nuit et au clair de lune avec une chemise blanche qu’elles avaient, qui leur arrivait jusqu’à la cheville, au moins, paraît-il. Elles se promenaient dans les châtaigneraies et elles chantaient.
D’ici, de notre côté de l’Aveyron, ils les voyaient dans les bois de l’autre côté, là-bas. Il y avait des cabanes. Ils les appelaient les cabanes d’Augustin. Et il paraît qu’elles habitaient dans ces cabanes.
Maintenant, je commence à être vieux, j’ai souvent regardé les cabanes, je vous dirai que je ne les y ai jamais vues ! Mais, maintenant, je ne vais pas aller vous dire qu’elles n’aient peut-être pas existé... Je n’en sais pas plus. »
Localisation
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