La misson

Collecté en 1999 par IOA Sur les Communes de Brandonnet, Prévinquières Voir sur la carte
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Introduction

Les moissons mécanisées ont succédé aux moissons avec la fauç ou lo volam autour de la Première Guerre mondiale. Il y eut tout d’abord des machines javeleuses (gavelairas), puis lieuses (ligairas). Les ouvriers agricoles ne virent pas arriver ces machines d'un très bon œil.

Souvent, le travail se faisait en chantant. 

Pour lier les gerbes à la main, on employait un ligador.

On faisait des tas (crosèls) de douze ou seize gerbes dans le champ moissonné. Ces crosèls étaient parfois ensuite disposés en petits gerbiers (garbièiras) d'une centaine de gerbes (garbas), dans le champ, avant d'être transportés pour former un grand gerbier (plonjon) près de l'aire de battage (sòl).

“Coratge missonièrs” est une missionièira, c'est-à-dire un chant de moissons dont le rythme assez lent s'accordait avec le travail des moissonneurs.

Ethnotexte

Paul COSTES

né en 1913 à Brandonnet.

Transcription

Occitan
Français
« Quand avián fach una gavèla, anavan li(g)ar tota la nuèch. Alèra, de sus un truc sus l’autre, cantavan : “Coratge missonièr, l’estèla es levada…” Se respondián jusca mièjanuèch. »

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