Lo plonjon
Introduction
Les moissons mécanisées ont succédé aux moissons avec la falç ou lo volam autour de la Première Guerre mondiale. Il y eut tout d’abord des machines javeleuses (gavelairas), puis lieuses (ligairas). Les ouvriers agricoles ne virent pas arriver ces machines d'un très bon œil.
Pour lier les gerbes à la main, on employait un ligador.
On faisait des tas (crosèls) de douze gerbes dans le champ moissonné. Ces crosèls étaient ensuite transportés pour former un grand gerbier (plonjon) près de l'aire de battage (sòl).
Ethnotexte
René HIGOUNENC
né en 1932 à Membre de Boussac.
Transcription
Occitan
Français
« Fasián lo plonjon sul comunal. Fasián dos, tres plonjons. Un d’un proprietari e dos de l’autre. Un l'aviá tres jorns e l’autre quatre. En principe èran pas que dos. »
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