Les boriaires

Collecté en 2000 par IOA Sur les Communes de Boussac, Florentin-La Capelle, Montpeyroux, Prades de Salars Voir sur la carte
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Introduction

À côté de quelques grands domaines et d’exploitations moyennes, il y avait autrefois un grand nombre de petits paysans qui vivaient en polyculture sur des propriétés morcelées.

Ce morcellement était dû en partie aux aléas successoraux et aux opportunités d’acquisition, mais également au souci d’utiliser au mieux la diversité des terroirs en fonction de la nature des sols et de leur exposition.

Quand on n'avait pas assez de terres, on pouvait trouver un complément de revenu en exerçant un métier ou en se louant. On pouvait aussi prendre une exploitation en fermage.

Ceux qui n'avaient pas de bétail de trait travaillaient à la main, avec des outils rudimentaires.

Autour d’une dizaine d’hectares, une ferme (bòria) pouvait être viable s’il y avait un équilibre entre le nombre de bras au travail et le nombre de bouches à nourrir.

Les anciens et les enfants participaient à l’effort de production.

Ethnotexte

Hélène SOULIÉ

née Caubel en 1926 à Prades de Salars.

Transcription

Occitan
Français
« Avèm fach gerents de bòrias. I aviá de monde que crompavan de bòrias qu’i coneissián pas res, que sabián pas de qu’èra aquò, alara vos balhavan la bòria, la caliá trabalhar coma se aquò èra siu, gerar lor argent, coma se èra nòstre. Avèm fach un trabalh un pauc delicat. Aicí, sèm anats a Saurin [Florentinh] e pièi una pichòta bòria sus la comuna d’a Montpeirós, e pièi al castèl d’a Bossac, a Vaquièiras… »

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