Las campanas negadas
Introduction
La tradition orale occitane regorge de témoignages relatant la protection des objets sacrés par les populations pendant l'époque révolutionnaire (cloches noyées ou enterrées pour qu’elles ne tombent pas entre les mains des révolutionnaires, objets cultuels cachés dans la nature ou dans des maisons particulières…).
La population essaie de sauver les trésors sacrés, les cloches et les croix. La réquisition des cloches fut décidée en avril 1793 et devait s’effectuer en juin dans les communes du district de Sauveterre. En février 1794, Sauveterre n’avait pas encore appliqué le décret. Lorsque les cloches furent saisies, certains habitants tentèrent de les soustraire à la réquisition. Malgré l’opposition du peuple, l’enlèvement des cloches et le dépouillement des églises se poursuivit.
Ethnotexte
Maison de retraite SAUVETERRE
Aline COURBIN, née en 1923 à Carmaux (81) ; Joseph CROS, né en 1920 à Cabanès ; Roger DELORT, né en 1910 à Gramond ; Léa GAYRARD, née en 1913 à Favols de Castelmary ; Louise MARLHIAC, née Combes en 1910 à Sauveterre ; Claude MARTY, né en 1939 à Quins ; Yvette MAZENC, née Ferres en 1922 à Clairvaux ; Lucie CAUSSANEL, née Portes en 1908 à Pradinas ; Madeleine POUGET, née en 1914 à La Salvetat-Peyralès ; Mme RIVIÈRE, née Caussanel en 1927 à Pradinas ; Augusta ROSSIGNOL, née Cadène en 1911 à Najac ; Marcelle ROUSSET, née en 1928 à Manhac ; Paul VERNHES, né en 1930 à La Salette de Pradinas.
Transcription
Occitan
Français
Pas de traduction pour le moment.