Dalhar e fenar

Collecté en 1998 par IOA Sur la Commune de Baraqueville Voir sur la carte
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Introduction

En pays d’élevage aux hivers longs, la provision de foin était essentielle et mobilisait toutes les énergies pendant l’été. On embauchait parfois des équipes (còlas) de faucheurs (dalhaires). 

L’aiguisage de la faux (picar la dalha ou dalhe) nécessitait du matériel spécialisé et un certain savoir-faire. Les faucheurs (dalhaires) portaient leur pierre à aiguiser (cot) à la ceinture, dans un étui en bois (codièr).

Les premières faucheuses arrivèrent aux alentours de la Guerre de 14. Les ouvriers agricoles ne virent pas arriver ces machines d’un très bon œil.

Les femmes allaient apporter le repas de midi aux faucheurs sur leur lieu de travail. Le vin était transporté dans un tonnelet appelé barral.

Avant la généralisation des chars à ridelles (carris de cledas), il fallait s’appliquer pour arranger le foin qui était ensuite stabilisé sur le char au moyen d’une perche, la pèrga.

Ethnotexte

ISSANCHOU ANDRÉ, MARUÉJOULS PAUL ET BOUSQUET ROGER

né en 1923 à Carcenac-Peyralès ; nés en 1915 à Carcenac-Peyralès.

Transcription

Occitan
Français

« Anàvem dalhar pels prats. Partissiam a sèt o uèch e anàvem dalhar una penta de prat. Preniam lo barrai e nos balhavan per cassar la crosta, un salsissat, de cambajon, de fromatge... Pièi, caliá picar la dalhe jos un aure. Pièi, desramavan ambe la forca, las femnas o los òmes. N’i a que apelavan aquò “copar lo fen”. Quand lo fen èra sec, lo bolegavan, lo sarravan, fasián lo reng e lo cargavan. Se lo temps menaçava, lo caliá rastelar. Fasián de polidas carradas a l’epòca. Montavan las ancas qu’apelavan. »

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